Une nouvelle enquête mondiale révèle une confiance accrue envers la science ; 3M appelle à renforcer les efforts en faveur du développement durable ; l’équité et la collaboration dans les disciplines scientifiques doivent aider à résoudre les plus grands défis mondiaux.
Pour résoudre les plus grands défis mondiaux, la science doit montrer la voie.
C’est ce qui ressort de l’Index annuel 3M de l’Etat de la Science (SOSI – State of Science Index). L’enquête 2020 montre que l’image de la science est en amélioration, que les solutions durables restent essentielles, que les obstacles au développement des STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques) et les inégalités entre les genres et les races doivent être abolies, et que les partenariats public/privé sont perçus comme permettant de résoudre les problèmes qui préoccupent le plus les individus.
« Alors que l’humanité est confrontée à une crise sanitaire sans précédent, la science est aujourd’hui perçue comme plus pertinente, plus fiable et plus importante pour la vie des populations à travers le monde « , déclare Mike Roman, CEO de 3M. « La promotion de la science est importante pour 3M, mais elle ne se limite pas à notre seule entreprise. Nous nous attachons aux questions qui comptent le plus pour les populations : la préparation face aux pandémies, le développement durable, la justice sociale et l’équité en matière d’accès aux disciplines scientifiques. L’étude SOSI révèle que les individus veulent et attendent de la science qu’elle améliore leur vie. Ce sont là des questions importantes qui sont au cœur de la vision de 3M qui est justement de contribuer à améliorer la vie de chacun ».
Dans le contexte de la COVID-19, la confiance dans la science et les scientifiques atteint son niveau le plus élevé depuis la création de l’étude SOSI il y a trois ans. Aujourd’hui, 89 %* des personnes interrogées déclarent faire confiance à la science ; 86 %* aux scientifiques ; 77 % sont plus susceptibles, en raison de la pandémie, de convenir que la science a besoin de plus de financement ; et plus de la moitié (54 %*) conviennent que la science est très importante pour leur vie quotidienne – une augmentation à deux chiffres par rapport aux données pré-pandémie (44 %*). En outre, 92 % des personnes interrogées dans le monde estiment que les mesures adoptées pour contenir la pandémie mondiale doivent s’appuyer sur la science, ce qui révèle une autre mesure de la confiance dans la science.
L’évolution de l’image de la science est au centre des conclusions de SOSI, une étude indépendante commanditée par 3M afin de suivre les attitudes à l’égard de la science. La dernière enquête SOSI a été menée dans onze pays en juillet et août 2020, soit environ six mois après le début de la pandémie mondiale.
La crise de la COVID-19 a rendu les individus plus sensibles et plus conscients de ce que la science peut apporter à l’humanité Un monde qui devenait de plus en plus sceptique à l’égard de la science semble prendre conscience de sa pertinence et de son importance. En 2020, la tendance au scepticisme à l’égard de la science s’est inversée pour la première fois en trois ans. Le nombre de personnes déclarant « Je suis sceptique à l’égard de la science » a chuté de 7 points, passant de 35%* l’an dernier à 28 %* pendant la pandémie cet été. De même, les personnes qui ne croient dans la science que lorsqu’elle s’aligne sur leurs convictions personnelles ont perdu six points par rapport à 2018, date à laquelle la question a été posée pour la première fois.
Une confiance renouvelée dans la science semble également se traduire dans les actions : plus de la moitié des personnes interrogées (54 %) conviennent que la COVID-19 les a rendues plus enclines à soutenir la science, alors que les données pré-pandémiques montraient que seulement 20 % d’entre elles soutenaient la science lorsqu’elles débattaient de ses mérites avec d’autres personnes.
Des efforts en faveur de la promotion de la science restent pourtant toujours de mise car d’autres indicateurs évoluent peu : près des deux tiers des personnes interrogées (63%) pensent rarement à l’impact de la science sur leur vie quotidienne et près d’un tiers (32%) pensent encore que leur vie « ne serait pas si différente » si la science n’existait pas.
Les solutions durables restent essentielles : science, développement durable et justice sociale
Selon 82 % des personnes interrogées, un monde qui ne s’appuierait pas sur la science aurait des conséquences négatives. Lorsque l’on interroge les personnes sur les principales conséquences négatives, la première préoccupation est « un risque plus élevé de problèmes de santé » (68 %), ce qui n’est pas surprenant dans une année dominée par la COVID-19. Les questions de développement durable restent également une priorité importante, « l’impact environnemental négatif » (67 %) étant cité comme la deuxième conséquence la plus préoccupante d’un monde sans science.
Selon 82 % des personnes interrogées, un monde qui ne s’appuierait pas sur la science aurait des conséquences négatives. Lorsque l’on interroge les personnes sur les principales conséquences négatives, la première préoccupation est « un risque plus élevé de problèmes de santé » (68 %), ce qui n’est pas surprenant dans une année dominée par la COVID-19. Les questions de développement durable restent également une priorité importante, « l’impact environnemental négatif » (67 %) étant cité comme la deuxième conséquence la plus préoccupante d’un monde sans science.
De même, lorsqu’on les interroge sur les problèmes que les populations voudraient le plus voir résolus, la recherche d’un traitement contre les virus émergents (comme la COVID-19) arrive en tête (80 %), suivie par la recherche d’un traitement contre les autres grandes maladies (62 %). En dehors des questions de santé, la justice sociale et l’environnement figurent parmi les plus grandes priorités. La justice sociale / l’équité en matière de STEM (en défendant l’égalité raciale dans la société et / ou en veillant à ce que les minorités sous-représentées aient accès à l’enseignement des disciplines scientifiques) est la première question non liée à la santé (55 %) et la lutte contre les effets du changement climatique est la deuxième (51 %).
A la question sur qui le monde pourra-t-il compter à l’avenir pour résoudre ces problèmes ? La réponse est : la prochaine génération de scientifiques, qui devra être plus diversifiée et plus engagée pour relever véritablement ces défis mondiaux.
Les barrières raciales et générationnelles à l’éducation aux STEM menacent les progrès scientifiques futurs
En raison de la pandémie, le sentiment pro-STEM s’est renforcé : aujourd’hui, 74 % des personnes interrogées estiment que le monde a besoin que plus de personnes puissent poursuivre des carrières dans les disciplines scientifiques (sciences, technologies, ingénierie, mathématiques) pour en faire bénéficier la société, tandis que 73 % sont plus susceptibles de croire qu’une solide formation en STEM soit cruciale pour les étudiants.
Malheureusement, trop de personnes ont été découragées de poursuivre des études scientifiques, en particulier parmi les plus jeunes générations. Les répondants de la génération Z (nés après 1997) sont trois fois plus nombreux que leurs homologues du baby-boom à déclarer avoir été découragés de poursuivre des études scientifiques au cours de leur éducation primaire et secondaire (28 % des adultes de la génération Z, 24 % des millenials, 15 % de la génération X et 9 % des baby-boomers).
Les raisons de ce découragement révèlent des barrières profondes : plus d’un tiers des répondants découragés (36 %) disent avoir été confrontés à un manque d’accès à des cours de sciences à l’école, 34 % se sont entendu dire ne pas être assez intelligents et 27 % mentionnent des inégalités de genre, de race et/ou d’ethnicité comme étant le problème ; aux États-Unis, ce taux est particulièrement important et s’élève à 50%.
« L’étude réalisée cette année et celles des années précédentes nous ont appris que les individus veulent et ont besoin de la science pour résoudre les défis mondiaux », commente le Dr Jayshree Seth, Corporate Scientist et Chief Science Advocate chez 3M. « Il n’a jamais été aussi important de permettre à des étudiants brillants et motivés de tous horizons d’exploiter leur potentiel et de réaliser leurs rêves grâce à une carrière dans les disciplines scientifiques », poursuit-elle. « Attirer la prochaine génération de scientifiques commence par l’accès à l’éducation et la motivation des étudiants à poursuivre des études dans le domaine des STEM. La communauté scientifique – et donc le monde – ne pourra que bénéficier d’une plus grande diversité de talents, au-delà des clivages de genre, de race et d’ethnie ».
Entreprises et gouvernements doivent travailler ensemble pour résoudre les problèmes qui préoccupent le plus les populations
La pandémie a révélé les lacunes perçues dans la gouvernance scientifique à travers le monde, mais elle a également révélé des opportunités pour y faire face. Une grande majorité des personnes interrogées dans le monde entier pense que les gouvernements doivent montrer la voie à suivre : 86 % d’entre elles estiment que les gouvernements devraient s’impliquer davantage pour contenir la propagation de la COVID-19. Elles attendent également de leur part qu’ils relèvent des défis tels que la mise à disposition de soins de santé abordables (86 %), la sécurité alimentaire (86 %), l’amélioration de la qualité de l’air (85 %) et la pollution des océans par les plastiques (84 %).
Alors que les gouvernements sont considérés comme les organisations les plus responsables pour prendre en charge ces enjeux, un ensemble d’entités non gouvernementales apparaissent comme des partenaires importants (entreprises, organisations à but non lucratif et citoyens individuels) pour aider à relever des défis tels que le changement climatique (48 % pour les entités non gouvernementales** contre 52 % pour les entités gouvernementales). S’agissant de la lutte contre les inégalités raciales, les répondants sont partagés entre 52 % qui estiment que c’est d’abord le rôle des d’entités non gouvernementales** et 48 % qui considèrent qu’il s’agit d’une responsabilité gouvernementale. S’agissant de l’accès équitable à l’enseignement des STEM pour les groupes minoritaires sous-représentés, la répartition est de 38 % pour les entités non gouvernementales** et 62 % pour les entités gouvernementales.
Il est important de noter que 53 % des personnes interrogées pensent que, dans le contexte des grands défis de 2020, les entreprises devraient donner la priorité à la collaboration avec les gouvernements pour trouver des solutions aux problèmes mondiaux, juste après la préparation aux futures pandémies (61 %).
Pour plus d’informations sur les résultats de l’enquête SOSI avant et après la pandémie, veuillez consulter le site www.3M.com/scienceindex
Méthodologie de l’enquête
L’Index 3M de l’Etat de la Science présente deux vagues d’études originales, indépendantes et représentatives au niveau des pays étudiés en 2020 (basées sur les données démographiques des recensements locaux), toutes deux menées par la société d’études internationale Ipsos à travers une combinaison d’entretiens en ligne et hors ligne.
Vague pré-pandémique : l’enquête pré-pandémique 2020 a été menée dans 14 pays auprès d’un échantillon de 1 000 adultes représentatifs de la population (plus de 18 ans) dans chacun des pays suivants : Afrique du Sud, Allemagne, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, Espagne, États-Unis, Inde, Japon, Mexique, Pologne, Royaume-Uni et Singapour. Avec un niveau de confiance de 95%, la marge d’erreur est de +/- 0,83 points de pourcentage au niveau mondial combinant les 14 pays et de +/- 3,1 points de pourcentage pour chaque pays.
Vague pandémique : l’enquête menée depuis le début de la pandémie 2020 a été conduite auprès de 1 000 adultes représentatifs de la population (plus de 18 ans) dans 11 des 14 pays de l’enquête pré-pandémique 2020. Les pays exclus de cette impulsion sont l’Inde, le Mexique et l’Afrique du Sud. Avec un niveau de confiance de 95 %, la marge d’erreur est de +/- 0,94 point au niveau des 11 pays et de +/- 3,1 points de pourcentage pour chaque pays.
L’enquête pré-pandémique 2020 a été menée en août – octobre 2019, et l’enquête pandémique 2020 en juillet – août 2020. Pour comparer toutes les années du SOSI, une moyenne de suivi sur 9 pays a été utilisée, avec une marge d’erreur de +/- 1,04 point. Les pays qui se situent dans cette moyenne sont le Brésil, le Canada, la Chine, l’Allemagne, le Japon, la Pologne, Singapour, le Royaume-Uni et les États-Unis.